Fêtée deux mois et dix jours après la fête du Ramadan, la Tabaski littéralement “fête du mouton”, est célébrée chaque année par tous les fidèles musulmans.

Fêtée deux mois et dix jours après la fête du Ramadan, la Tabaski littéralement “fête du mouton”, est célébrée chaque année par tous les fidèles musulmans à travers le monde. Il s’agit de la commémoration d’un acte qui a été accompli par le père des messagers Abraham que les musulmans appellent Ibrahim. Ces derniers sacrifient un mouton le jour de l'Aïd pour symboliser l'adoration qu'ils portent au créateur. Au Niger pays d'élevage la fête de Tabaski est presque une tradition. Chaque croyant homme ou femme se doit de sacrifier son mouton le jour de fête. Au fil des années, les effets des changements climatiques et l'insécurité rendent l'accès aux moutons de plus en plus difficiles compte tenue des prix d'achats de plus en plus chers.
C’est pourquoi cette année les vendeurs de bétails se sont lancés un peu tôt dans la vente leur commerce. Les uns sont mobiles en circulants dans les quartiers, présentant leur produit de porte à porte tandis que reçoivent des clients au marché de crainte de se faire voler en pleine mobilité par les bandits. Mais à ce jour déjà, nous pouvons noter la cherté du bétail vu sa demande fabuleuse. Notre rédaction s'est rendue au marché de bétails de la région de Tahoua.
D’après le conseiller du marché de la ville, le prix du bétail dépend uniquement des moyens du client car c’est en fonction de la carrure du mouton que les prix sont fixés. Même les citoyens de la ville de Niamey commandent leurs moutons de leur marché, ce qui fait qu’ils soient toujours en activité.
Parmi les difficultés qu’ils rencontrent, les plus tristes et les plus répandus restent la mort et l’insécurité.